Mon univers
Maniel, c’est du rock en créole réunionnais. Un son brut, sincère, ancré dans l’île, avec des textes engagés.
Derrière le micro, un amoureux de la guitare et de la langue créole.
Maniel, c’est la contraction créole d’Emmanuel, et un artiste dont la musique réunit deux mondes : les racines réunionnaises et l’énergie brute du rock.
Né avec la musique en filigrane, Maniel passe 11 années au conservatoire à la trompette, mais c’est la guitare qui l’appelle vraiment. Influencé dès le collège par Linkin Park, Creed, System of a Down et surtout Slash des Guns N’ Roses, il développe une passion pour le son saturé, les riffs puissants et l’expression viscérale de la guitare électrique.
Autodidacte, il apprend la guitare dans sa chambre, souvent accompagné de sa petite sœur, à reprendre du Nirvana et à composer ses premiers morceaux. L’envie d’un album est là, depuis toujours — mais il faudra du temps pour qu’elle trouve son chemin.
Après plusieurs essais en anglais puis en français, c’est lors d’une collaboration sur un projet d’EP qu’un ami lui propose de chanter en créole réunionnais. Le résultat est évident : sa voix est plus authentique, plus juste, comme reconnectée à son origine. C’est le déclic. Maniel décide alors de mêler ce qu’il aime le plus — le rock — à la langue de son île. Un pari audacieux, loin des styles traditionnels réunionnais comme le séga ou le maloya, mais fidèle à la richesse et à la mixité culturelle de l’île.
C’est dans son sous-sol qu’il monte un home-studio et commence l’enregistrement des pistes guitare, voix, basse et batterie. Puis une rencontre change la donne : Jo, batteur, rejoint l’aventure. Ce qui devait être quelques prises devient une session complète sur les 13 morceaux de l’album. La dernière piste, Plis ti monte, ajoutée sur une idée de Jo, devient leur plus grand défi — et leur fierté.
Un rayon naît dan brouyar est l’aboutissement de dix ans d’écriture, de doutes, d’explorations musicales. Un album rock en créole réunionnais, sincère et engagé. Maniel y aborde des thèmes forts — l’abandon, les violences, le rapport à la réussite, les hypocrisies — avec l’énergie de la distorsion et la lumière d’un rayon qui perce le brouillard.











